Habitats naturels et espèces animales

Cette page a pour objectif de revenir sur les habitats naturels et sur les espèces animales qui ont pu être recensés sur ce site Natura 2000.

  • Habitats naturels

Les inventaires naturalistes ont permis de recenser 23 habitats naturels de la directive (dont 4 sont prioritaires) comprenant classiquement les habitats aquatiques, de berge et la ripisylve mais également des habitats spécifiques comme les éboulis siliceux montagnards, les pentes rocheuses calcaires végétalisées, les forêts de ravins à tilleuls, ou des formations pionnières originales sur les atterrissements.

 Listing des habitats :

- Eaux stagnantes :

- Eaux courantes :

Végétation à Salix eleagnos (AREMIP ©)

- Landes :

- Pelouses et prairies :

Pelouse maigre de fauche de montagne (AREMIP ©)

- Forêts :

Forêt de ravins (AREMIP ©)

- Sources et végétation de bord des eaux : sources d'eau dure

- Milieux rocheux :

Pente rocheuse (AREMIP ©)

 

  • Espèces animales

22 espèces ont été recensées sur le site :

- Pour les mammifères :

- Pour les insectes :

  • la Cordulie à corps fin
  • l’Agrion de Mercure
  • le Grand-capricorne
  • le Lucane cerf-volant
  • la Rosalie des Alpes

- Pour les crustacés :

- Pour les poissons et agnathes :

  • le saumon atlantique
  • le chabot
  • la lamproie de Planer
  • le toxostome
  • l’ombre commun

 

Zoom sur le chabot (Cottus gobio)

Chabot

Le chabot est un petit poisson de 10-15 cm (pour 12 g) au corps en forme de massue, épais en avant avec une tête large et aplatie (le tiers de la longueur totale du corps), fendue d’une large bouche terminale supère entourée de lèvres épaisses, portant deux petits yeux haut placés.
Le dos et les flancs sont gris-brun avec des barres transversales foncées. La coloration est brune tachetée ou marbrée, avec souvent trois ou quatre larges bandes transversales.

Espèce territoriale sédentaire, le chabot a plutôt des moeurs nocturnes. Très vorace, le chabot est carnassier et se nourrit de larves et de petits invertébrés benthiques

Le chabot affectionne les rivières et fleuves à fond rocailleux en compagnie des truites L’espèce est très sensible à la qualité des eaux. Un substrat grossier et ouvert, offrant un maximum de caches pour les individus de toutes tailles, est indispensable au bon développement de ses populations.

Zoom sur la Rosalie des Alpes (Rosalia alpina)

Rosalie des Alpes (J.P. Mary ©)

Il s'agit d'une espèce montagnarde, typique du hêtre en montagne. Cette espèce pond dans le bois mort et la durée de développement des larves se situerait entre 2 et 3 ans.
L’attractivité pour la ponte des bois tombés ou coupés décroit avec le temps. On peut
vraisemblablement la limiter à deux ans. Le bois favorable à cette espèce doit donc persister sur le terrain entre trois et cinq ans pour assurer le bouclage de son cycle vital.
Son écologie, dans le contexte ripicole, est mal connue. Le mâle (cf photo) a les antennes plus longues que la femelle.

Zoom sur l'agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale)

Agrion de Mercure (ain.naturalistes.free.fr)

Libellule à la taille fine et grêle. Abdomen de 19 à 27 mm; ailes postérieures de 12 à 21 mm. Le cycle de développement dure 2 ans : les adultes apparaissent entre avril et mai. La ponte a lieu dans de la végétation aquatique. L'éclosion dure quelques semaines et la larve effectue entre 12 et 13 mues en une vingtaine de mois avant de se transformer.