Espèces animales

 

 Nom vernaculaireNom scientifique

Présence attestée
sur le site 'rivière Hers'

Espèce recherchée. Présence non avéréePrésence potentielle
MammifèresLoutre d'EuropeLutra lutraX  
"Desman des PyrénéesGalemys pyrenaicusX  
"Grand RhinolopheRhinolophus ferrumequinumX  
"Petit RhinolopheRhinolophus hipposiderosX  
"Rhinolophe euryaleRhinolophus euryaleX  
"Petit murinMyotis blythiiX  
"Grand murinMyotis myotisX  
"Vespertilion de BechsteinMyotis bechsteiniX  
"Vespertilion à oreilles échancréesMyosis emarginatusX  
"BarbastelleBarbastella barbastellusX  
"Minioptère de ScreibersMiniopterus schreibersiX  
ReptilesCistude d'EuropeEmys orbicularis X 
CrustacésEcrevisse à pattes blanchesAstacus pallipesX  
Poissons et agnathesSaumon atlantiqueSalmo salar  X
"Lamproie marinePetromyzon marinus  X
"Grande aloseAlosa alosa  X
"BouvièreRhodeus sericeus amarus X 
"ChabotCottus gobioX  
"Lamproie de PlanerLampetra planeri X 
"Ombre communThymallus thymallus
X  
"ToxostomeChondrostoma toxostomaX  
"Barbeau méridionalBarbus meridionalisX  
InsectesLucane cerf-volantLucanus cervusX  
"Grand capricorneCerambyx cerdoX  
"Cordulie à corps finOxygastra curtisiiX  
"Agrion de MercureCoenagrion mercurialeX  

 

Pour en savoir plus sur les chauves-souris du site : cliquer ici et sur les insectes : cliquer ici.

 

Zoom sur la loutre (Lutra Lutra)Loutre d'Europe (ANA ©)

La loutre est un mammifère inféodé aux milieux aquatiques d’eau douce, marine ou saumâtre. Les loutres sont en général solitaires, elles ne vivent en couples que pendant la période du rut. L’accouplement se passe dans l’eau. La gestation dure de 60 à 62 jours. La mise bas a généralement lieu dans un terrier (catiche) ou dans une couche à l’air libre. Dans la nature, les portées comptent généralement deux, rarement trois, exceptionnellement quatre loutrons. Le sevrage des jeunes n’a lieu que vers l’âge de huit mois. La longévité en captivité est de 16 ans ; dans la nature, elle n’excède guère 5 ans.

Sous nos latitudes, les loutres sont essentiellement nocturnes ; pendant la journée, elles se reposent, enfouies dans un terrier profond ou tapies dans une couche dissimulée dans les ronciers, les fourrés ou les formations d’hélophytes denses.
Elles passent une grande partie de leur temps de comportement actif dans l’eau : pour les déplacements, la pêche, la consommation de petites proies et l’accouplement. Elles ne quittent guère l’élément aquatique que pour la sieste, le repos diurne, la consommation de proies de grande taille et, bien sûr, pour gagner d’autres milieux aquatiques disjoints (étangs, canaux, changement de bassin versant).

Le régime alimentaire de la loutre est essentiellement piscivore. Elle consomme également d’autres types de proies : amphibiens, crustacés, mollusques, mammifères, oiseaux, insectes... Son régime peut donc varier d’un milieu à l’autre ou en fonction des saisons, mais également de la disponibilité et de la vulnérabilité des proies (ponte, période de frai, lâcher de barrage...).

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Zoom sur le barbeau méridional (Barbus meridionalis)

Le corps de ce poisson est allongé, le dos est beige-brun légèrement bombé, avec des flancs jaunâtres et un ventre blanc. Les adultes sont trapus. La tête du barbeau méridional est longue, la bouche infère est bordée d’épaisses lèvres charnues, dont la supérieure comporte 4 barbillons.
Barbeau méridional (CSP ©)


Cette espèce, plus petite que le barbeau fluviatile, dépasse rarement les 25 cm pour 200 grammes. Outre sa taille, elle se distingue de son cousin fluviatile par des marbrures marron sur le dos, les flancs et les nageoires ; par un petit nombre d’écailles sur la ligne latérale et par une nageoire anale relativement longue, atteignant l’origine de la caudale. La confusion reste évidemment possible, en particulier chez les individus jeunes. De plus, des hybridations entre les 2 espèces de barbeaux ont pu être observées dans certaines rivières du Vaucluse, de la Drôme et de l’Hérault.

Sa nourriture est surtout constituée par des organismes benthiques : vers, crustacés, mollusques, larves d’insectes. Ce régime alimentaire peut être complété par des algues, des débris végétaux, des œufs de poissons et, pour les adultes, par des petits poissons.

Espèce caractéristique du pourtour méditerranéen, elle affectionne les eaux bien oxygénées et fraîches mais supporte bien la période estivale où l’eau se réchauffe et l’oxygène baisse. Elle est également adaptée à des assèchements partiels du lit et à des crues violentes saisonnières.
Cette espèce vit généralement dans des eaux de moyenne altitude, au dessus de 200 m. Mais, là où le barbeau fluviatile n’existe pas, il peut vivre en plaine (Pyrénées-Orientales, Hérault, Var), ce qui peut s’expliquer par une compétition entre les 2 espèces.

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Zoom sur l'écrevisse à pattes blanches (Astacus pallipes)

Ecrevisse à pattes blanches (G. Gazagnes ©)

L’aspect général rappelle celui d’un petit homard (Illustration 53), avec un corps segmenté portant une paire d’appendices par segment. La tête et le thorax sont soudés.
La tête (6 segments) porte sur les trois premiers segments une paire d’yeux pédonculés, une paire d’antennules et une paire d’antennes, les trois autres portant respectivement mandibules, maxillules et maxilles.
Le thorax (8 segments) porte trois paires de « pattes mâchoires » et cinq paires de « pattes marcheuses » d’où son appartenance à l’ordre des décapodes.
Les cinq paires de pattes thoraciques (« pattes marcheuses »), également appelées péréiopodes sont pour les trois premières paires terminées chacune par une pince (dont la première est très fortement développée), les deux autres paires par une griffe. L’abdomen (6 segments mobiles) appelé pléon porte des appendices biramés appelés pléopodes.
Le dimorphisme sexuel s’accentue avec l’âge, avec l’élargissement de l’abdomen des femelles et le développement des grandes pinces chez les mâles.
Le corps est généralement long de 80-90 mm, pouvant atteindre 120 mm pour un poids de 90 g.
La coloration n’est pas un critère stable de détermination ; généralement vert bronze à brun sombre.